Archive for 'Informatique'

Le Zeitgeist 2008 de Google

Le Zeitgeist 2008 de Google est sorti et est disponible à cette adresse.

Il s’agit d’un résumé de l’année 2008 en termes de recherches sur leurs différents moteurs de recherche à travers le monde.

lorsque j’analyse ces résultats, j’en arrive au constat suivant : Internet ne sert qu’a peu de choses au plus grand nombre.

En effet, lorsqu’on regarde les résultats, tous pays confondus, les recherches les plus fréquentes portent sur youtube, puis facebook et les jeux.

Autant dire que la masse des internautes ne se préoccupe que de regarder des vidéos souvent stupides, de parler virtuellement avec des amis virtuels, et de jouer à des jeux.

Pas une seule fois on ne voit apparaitre des mots comme Linux, ou encore Freedom, rien qui se rapporte à la culture, l’histoire, les sciences… On pourra me répondre que les gens qui s’intéressent à ces sujets, peut-être plus concernés que les autres, n’utilisent pas ce moteur, mais quand même, le constat est somme toute affligeant.

On peut noter par ailleurs les préoccupations les plus importantes pour les internautes :

How to…

  1. how to draw
  2. how to kiss
  3. how to write
  4. how to cook
  5. how to tie
  6. how to hack
  7. how to run
  8. how to cite
  9. how to paint
  10. how to spell

les gens veulent donc savoir en priorité comment dessiner, et embrasser…
ou encore :

What is…

  1. what is love
  2. what is life
  3. what is java
  4. what is sap
  5. what is rss
  6. what is scientology
  7. what is autism
  8. what is lupus
  9. what is 3g
  10. what is art

La vie et l’amour… on prends internet pour une boule de cristal ?

on peut quand même se demander si certains résultats n’ont pas été volontairement supprimés de ce compte rendu, car on ne voit nulle part le mot sex, ou un équivalent…. ce qui me semble bizarre.
Bref, ce site est quand même à consulter, car il révèle quand même bien une tendance de la masse des internautes dans le monde.

Internet comme moyen d’éducation de masse… on y est pas encore !

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Cet été, j’étais en vacances. et en vacances, on ne réfléchit pas trop.

Bref, à un moment, une personne de ma famille m’a amené son portable en me demandant de supprimer Ubuntu de son disque dur afin de redonner de l’espace à Windows. J’aurais préféré faire le contraire, mais là n’est pas le propos.

Ayant toujours un live cd de Ubuntu sur moi, j’ai démarré l’ordinateur sur le cd, et à l’aide du gestionnaire de partitions, j’ai supprimé les partitions / et swap, et redonné l’espace à la partition Windows.

Au redémarrage, je me suis retrouvé avec une belle erreur de grub (qui est placé sur le master boot record) me disant qu’il ne trouve plus la partition racine (normale, puisque je l’avait effacée). Impossible donc de démarrer l’ordinateur avec ce MBR défectueux.

Voulant réparer le MBR, j’ai redémarré sur le livecd, et j’ai cherché un moyen de refaire le MBR. Ma deuxième erreur a été de lire trop vite le manuel de fdisk. En effet, j’ai lu le paragraphe suivant :

The  bottom  line is that if you use cfdisk or fdisk to change the size
of a DOS partition table entry, then you must also use dd to  zero  the
first 512 bytes of that partition before using DOS FORMAT to format the
partition.  For example, if you were using cfdisk to make a DOS  parti‐
tion table entry for /dev/hda1, then (after exiting fdisk or cfdisk and
rebooting Linux so that the partition table information is  valid)  you
would  use the command "dd if=/dev/zero of=/dev/hda1 bs=512 count=1" to
zero the first 512 bytes of the partition.

par contre, j’ai complètement ignoré le paragraphe suivant :

BE EXTREMELY CAREFUL if you use the dd command, since a small typo  can
make all of the data on your disk useless.

J’ai donc lancé un :

dd if=/dev/zero of=/dev/hda1 bs=512 count=1

qui ne m’a pas du tout réparé le MBR, mais qui a flingué les 512 premiers bits de ma partition Windows.

Après avoir réfléchi un peu à la situation, je me suis dit : MAIS QUEL CRÉTIN CE GARS !!!

Après avoir chercher un peu dans la mallette du portable, j’ai trouvé un beau CD de Windows XP, qui m’a donné la solution à mon premier problème :

Restauration du Master boot Record Windows

Afin de restaurer le MBR pour Windows, il suffit de lancer l’installation de Windows, puis de passer en mode réparation (R). Il s’ouvre alors une console, où il suffit de taper :

fixmbr c:

Une fois le PC redémarré, cela fonctionne correctement, lorsqu’on a pas flingué les partitions.

J’ai donc ensuite cherché comment réparer une partition NTFS cassée, et là, j’ai retrouvé mon couteau suisse : l’outil testdisk (évoqué dans la restauration de données dans un article précédent).

Restauration d’une partition NTFS abimée

lancer testdisk en tant que root.

Au démarrage, le programme propose trois choix :

[ Create ]  Create a new log file
[ Append ]  Append information to log file
[ No Log ]  Don't record anything

c’est juste pour les logs, donc, on choisit ce qu’on veux.

Puis choisir son disque, puis l’entrée [ Intel ]  Intel/PC partition.

Ensuite il faut aller dans [ Advanced ]  Filesystem Utils.

On se retrouve alors devant la liste des partitions du disque.

Il suffit alors de choisir la partition NTFS cassée, et de lancer le menu [Repair MFT]. TestDisk va alors récupérer la sauvegarde de la table principale des fichiers (Master File Table Mirror), et écrase ensuite la MFT avec.

Une fois fini, j’ai quand même été obligé de reprendre le cd d’installation de XP et de repasser en mode réparation, puis de taper la commande fixboot c:

Voilà pour mes aventures de l’été…

moralité, toujours réfléchir à deux fois avant de faire une connerie.

Et du coup, je me pose la question : Est-ce qu’un utilisateur lambda est vraiment libre de sortir du monde libre ? Ca n’est pas si facile que ça de supprimer Linux… Moins facile que d’y entrer… Moralité :  Il faut pas en sortir !

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Hardy Heron est le nom de cette nouvelle distribution d’Ubuntu, qui vient de sortir Jeudi dernier.

Attardons nous un moment sur la signification de ces deux mots (cf le CNRTL):

tout d’abord, le Héron : Oiseau échassier à grand bec droit et conique, à cou long replié en S, à longues pattes (tendues pendant le vol) et qui fréquente les lieux humides.

Bon, jusque là, ça vaut aussi bien qu’un singe, ou qu’un faon.

Hardie :

  • Qui prend l’initiative dans des entreprises hasardeuses, risquées; avec un sens atténué qui a de l’assurance.

Mais aussi :

  • CHASSE (fauconn.). [En parlant d'un oiseau de proie] Qui a du goût pour la chasse. (Dict. xixe et xxe s.).

On peut donc déduire de cela que cette nouvelle distribution, que beaucoup de gens attendent, est une entreprise risquée, mais qui, si elle tient ses promesses, pourrait conquérir un public encore plus large.

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Aujourd’hui, la question à laquelle je tente de répondre est la suivante : Comment transformer des divx en un DVD?
En effet, lorsque l’on a plusieurs divx, comme cela peut arriver dans le cas d’épisodes de séries, on peut vouloir, pour des raisons diverses et variées, les rassembler sur un seul DVD.

Il est à noter que le script que je présente ici peut également servir à convertir un seul divx en DVD.

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J’ai découvert screen il n’y a pas longtemps, mais depuis, je m’en sers tous les jours. Vous me direz : ” Oui, c’est très bien tout ça, mais c’est quoi, screen ?”.

Screen est un terminal que l’on ouvre sur un serveur, et qui peut être détaché et ré-attaché à volonté. Cela permet donc de lancer un processus assez long, comme une compilation, de détacher le terminal, couper la connexion au serveur, éteindre l’ordinateur, rentrer chez soi. Le lendemain, lorsque l’on reviens, et que l’on se reconnecte sur le serveur, on retrouve son terminal dans l’état où on l’avais laissé la veille.

Pour installer screen, sous Ubuntu, il suffit de taper :

sudo apt-get install screen

ensuite, pour ouvrir ce terminal, il suffit de taper :

screen

après un écran d’accueil, on se retrouve avec un terminal. on peut ensuite faire ce que l’on veut dans ce terminal. puis lorsque l’on veut s’en détacher, il suffit de faire :

[Ctrl]+a d

on peut ensuite fermer son gnome-terminal (ou autre).

Lorsque l’on souhaite récupérer le terminal détaché, il suffit de taper :

screen -r

Lorsque l’on a plusieurs screen, le -r demande l’identifiant de celui qu’on veut ré-attacher. on peut avoir la liste des processus screen ouverts avec screen -ls

Lorsque l’on veut avoir plusieurs terminaux dans screen, il faut éditer le fichier ~/.screenrc et y mettre :

bindkey T title
hardstatus on
hardstatus string "%{.bW}%-w%{.rW}%f%n %t%{-}%+w %=%{..G}[%H %l] %{..Y} %m/%d %c"
hardstatus alwayslastline "%{=b}%{G} Screen(s): %{b}%w %=%{kG}%C%A  %D,%M/%d/%Y "

Dès lors, on obtient une barre en bas du terminal, permettant de naviguer entre les différents onglets.

Les commandes utiles sont :

[Ctrl]+a c              pour créer un nouvel onglet
T (et non t)          pour renommer un onglet
[Ctrl]+a [0..9]    pour mettre tel ou tel onglet au premier plan
[Ctrl]+a S              pour spliter le terminal à la vertical
[Ctrl]+a s              pour verrouiller le terminal
[Ctrl]+a [TAB]      pour se déplacer entre les zones splitées
[Ctrl]+a X              pour détruire une région splittée

On peut voir ci-dessous un screenshot d’un Screen splitté en 3 avec 3 commandes s’exécutant :

Voilà pour ce petit outil, qui peut s’avérer très utile lorsque l’on a des processus longs à lancer, ou que l’on veut garder ses terminaux toujours ouverts.

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